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L’inversion des roles est souvent plus efficace que la confrontation.

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voir aussi: article précédent
Amateur de plongée et de planche à voile depuis son plus jeune âge, Nicolas Carlési, 33 ans, a longtemps cherché à mettre ses compétences d’ingénieur au profit de l’environnement. Il se souvient combien ça l’agaçait, lorsqu’il partait en vacances en Sicile, de nager dans les déchets
aux abords des petits ports. C’est pourquoi, il y a quatre ans, il s’est dit qu’il serait judicieux
de collecter les déchets en surface avant qu’ils se diluent en mer
.
Renseignement pris, le jeune homme comprend que 99 % des ports
nettoient leurs eaux avec des épuisettes. Un instrument peu efficace, d’où l’idée d’inventer un petit robot
, relève le jeune entrepreneur, titulaire d’un doctorat en robotique sous-marine. Il lui faudra une année et 90 000 € pour concevoir et fabriquer un premier prototype. Depuis, le Jellyfishbot a fait du chemin et conquis des ports aux quatre coins du monde.
Ce mini-robot, qui a la forme d’un catamaran, fonctionne grâce à deux batteries électriques qui alimentent trois propulseurs. De quoi tracter un filet et, ainsi, récolter trente à quarante litres de déchets, aussi bien des bouteilles en plastique que des hydrocarbures et des mégots. Il fallait trouver le système le plus compact possible pour aller chercher les déchets là où ils sont difficilement atteignables
, raconte le fondateur de Iadys. Fabriqué dans les ateliers de la société basée à Roquefort-la-Bédoule (Bouches-du-Rhône), le Jellyfishbot peut être équipé avec des filets de différentes tailles.
Jusqu’à 180 microns pour une utilisation scientifique
, précise Nicolas Carlési, qui conçoit ces équipements à partir de filets de pêche usagés et d’ailes de voiliers et de kitesurf. Le port de Cassis est le premier à expérimenter le Jellyfishbot, en juin 2018. Suivront, la même année, celui de Cannes et le parc naturel marin de Mayotte. En 2019, l’entreprise convainc une quinzaine de ports français et étrangers, en Asie notamment. Et souhaite poursuivre son développement à l’international, notamment aux États-Unis où l’on compte 12 000 marinas
.
La société revoit cependant ses objectifs à la baisse
, crise du coronavirus oblige. Nos commandes ont ralenti, certaines discussions en cours n’aboutiront que quand la crise sera terminée.
En attendant, Iadys continue sa levée de fonds de 1,5 million d’euros. Une somme destinée à poursuivre le développement commercial de l’entreprise et les investissements en recherche et développement pour mettre au point un nouveau robot capable de fonctionner en flottille
, explique Nicolas Carlési. Dans un port de plaisance comme celui de Marseille, un seul robot ne suffit pas, il en faut plusieurs, capables d’agir de manière coordonnée.
L’entreprise teste également une version capable de détecter tous types d’obstacles de manière autonome afin de faire du Jellyfishbot un outil polyvalent
en capacité d’assister le personnel portuaire aussi bien pour le nettoyage que l’inspection des pontons et le placement des plaisanciers.
De quoi prendre conscience du chemin parcouru
et des difficultés à venir. S’il y a encore quelques semaines, Nicolas Carlési et ses six salariés espéraient cette année doubler le chiffre d’affaires de l’entreprise (200 000 € en 2019), le jeune entrepreneur refuse désormais d’avancer un quelconque objectif chiffré.
Here we are again! It has been a while, but my 1-page resume (Curriculum Vitae) is available again in three different languages! English, French and Italian!
source: ce site
A l’heure où la modélisation numérique fait de tels progrès qu’il est devenu possible de faire “jouer” des acteurs décédés dans un film, Disney explore une piste qui sent bon l’animatronique à l’ancienne: des robots humanoïdes cascadeurs. Présenté dans une vidéo de démonstration diffusée par le site TechCrunch, le projet consiste plus exactement à créer des machines qui exécutent des figures de voltige, sauts de l’ange, salto et autre vrille, avec un réalisme confondant – sinon troublant, surtout pour les cascadeurs.
Oubliez, en effet, les mouvements saccadés et les postures rigides qui trahissent la machine. Walt Disney Imagineering, la division recherche et développement du studio, a conçu un robot capable non seulement de mimer un humain mais aussi de corriger sa gestuelle en plein vol, comme par exemple en se mettant en boule au moment de la descente pour atterrir dans des piles de cartons ou en effectuant un mouvement de balancier accroché à une liane avant de se propulser dans les airs en lançant les jambes en avant.
Appelé Stuntronics (contraction de stunt, cascade, et electronics, comme animatronics venait de animation et electronics), ce robot est équipé d’accéléromètres et de gyroscopes, des capteurs servant à mesurer accélération et position angulaire de la machine, ainsi que de télémètres laser mesurant les distances et d’une technologie de vision par ordinateur. Cette machine est en fait la continuité directe d’un autre projet appelé Stickman qui testait toutes ces techniques sur une ébauche de robot cascadeur consistant en trois barres articulés. A priori, le projet est destiné aux parcs à thèmes de Disney, où il est impossible par définition de s’en remettre à des personnages virtuels. Mais, au vu du résultat, il est tout à fait envisageable de les voir intégrer un prochain tournage de film d’action.
Dans le cadre d’un projet de recherche, Pollen Robotics et l’INCIA ont créé en 2017 Reachy, un bras robotique bio-inspiré reprenant la taille et les mobilité d’un bras adulte à 7 degrés de liberté. Reachy est destiné à être une plateforme de recherche et d’expérimentation permettant, par exemple, d’explorer de nouvelles interactions ou encore les problématiques liées à la commande dans des espaces de grandes dimensions. Open source, imprimé en 3D et modulaire, il est conçu pour pouvoir facilement s’adapter à différent setups expérimentaux !
Aujourd’hui Reachy est disponible dans une nouvelle version qui inclue:
À ne pas rater le site web officiel de Pollen Robotics 🙂
source: site officiel
Le Jellyfishbot est un petit robot de dépollution téléopéré. Il permet de ramasser les macrodéchets ainsi que les hydrocarbures (pollutions de surface).
Bravo Nicolas! 🙂
source: cet article du Télégramme
on récolte ce que l’on sème: celui ci, celui là
“Le budget total de notre projet FollowKnee est de 24 M€, il nous fallait trouver les deux tiers du financement, l’Agence nationale de recherche nous apporte 7,9 M€. L’originalité de cet appel à projets pour la recherche hospitalo-universitaire en santé est d’associer obligatoirement la recherche, la médecine et les entreprises. L’objectif est d’arriver, au bout de cinq ans, à un produit commercialisable avec une évaluation clinique des résultats“, explique le Pr Eric Stindel, directeur du Laboratoire de traitement de l’information médicale (LaTIM) unité Inserm 1101, porteur du projet.
L’enjeu est d’importance, la pose de prothèse de genou a progressé de plus de 600 % en 20 ans et cela va continuer. L’an passé, en France, un peu moins de 80.000 prothèses de genou ont été posées, contre 150.000 prothèses de hanche. “Cette progression est due au fait que les patients jeunes ne veulent plus rester souffrir. Ils savent que les prothèses fonctionnent et vont leur permettre de refaire du sport, de la course ou du golf. De plus, l’épidémie d’obésité aggrave aussi les problèmes d’arthrose des genoux. Un kilo de plus sur la balance représente plusieurs kilos de contrainte sur un genou et une usure plus rapide“.
Des capteurs intégrés à la prothèse vont être développés par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Grenoble, l’un des trois partenaires industriels. Ces capteurs vont suivre le fonctionnement mécanique, vérifier si le genou plie bien et détecter le plus tôt possible des signes d’infection par la mesure de la température et du pH (NDLR mesure de l’acidité).
“L’échec de la pose d’une prothèse est lié soit à un descellement de l’os en raison de contraintes particulières, soit à une infection“, précise le Pr Eric Stindel, qui pilote par ailleurs le centre de référence en infections ostéo-articulaires complexes de Brest. Le patient pourra récupérer, dans son smartphone par exemple, des informations sur sa prothèse et le rééducateur adaptera ses exercices.
En cas de signaux d’infection, le patient entrera rapidement dans une filière de dépistage. Le suivi sera plus personnalisé. Le premier partenaire industriel du projet est la société Imascap, start-up brestoise créée par un doctorant du LaTIM en 2009 qui va commercialiser le produit.
L’innovation de ce projet réside aussi dans la technique de fabrication de cette prothèse, grâce à une imprimante 3D et aux images d’un scanner. Ce sera le travail de la société SLS, en Ille-et-Vilaine, spécialisée dans les implants dentaires, qui va se diversifier dans la prothèse orthopédique à partir d’un alliage de métal et de céramique. Le troisième partenaire industriel est Immersion, une société bordelaise leader français de la réalité augmentée, qui va créer des outils d’aide à la pose de cette prothèse. Les autres partenaires du projet sont l’Insitut de recherche technologique (IRT Bcom), qui a un site brestois, et le CHRU de Brest, qui a financé le montage du projet. “En sortie, il y aura au moins une quinzaine d’emplois à la clef en tout chez nos partenaires industriels. C’est un projet à coeur breton, une vraie reconnaissance, à la fois, pour les équipes de recherche et pour les industriels qui en sont issus comme Imascap“, conclut le Pr Stindel.
source: ce site internet
Les GT 1 Robotique et Santé et GT 6 Conception innovante et mécatronique organisent conjointement une journée scientifique le jeudi 29 juin 2017 à ISIR, Paris (salle 304).
La journée a pour thème “Conception mécatronique pour les interventions minimales invasives : robots continus, cathéters actifs, robots hyper-redondants et outils flexibles“, avec 7 présentations :
L’agenda de la journée est accessible ici. Pour des raisons d’organisation, merci aux personnes souhaitant assister à cette journée de se manifester auprès de Kanty Rabenorosoa (kanty.rabenorosoa@femto-st.fr) ou Pierre Renaud (pierre.renaud@insa-strasbourg.fr) d’ici le mercredi 31 mai.
Pollen Robotics et l’équipe Hybrid Sensorimotor Performance (dirigée par Aymar De Rugy à l’INCIA -Institut de Neurosciences Cognitives et Intégratives d’Aquitaine) ont travaillé ensemble pour la réalisation de Reachy, un bras robotique bio-inspiré reprenant les principaux degrés de liberté d’un bras humain. Dans un premier temps, Reachy sera utilisé par l’INCIA dans le cadre de recherches sur le contrôle de prothèses via signaux myoélectriques (mesures d’activités musculaires).
Reachy est 100% open-source! Conçu comme un kit de recherche robotique, cette prothèse à taille humaine permet de réaliser une vaste gamme de mouvements. Également doté d’une main bio-inspirée, ce bras robotique peut attraper des objets variés.
Reachy a été conçu en partenariat avec des laboratoires de recherche. Entièrement monté, il peut être directement programmé en Python et peut facilement être connecté avec d’autres outils scientifiques (e.g. Matlab). Les modèles 3D (3Ds Max et STL) sont inclus, permettant de modifier et de personnaliser la prothèse. Les sources logiciels de contrôle du robot sont également open-source pour permettre aux utilisateurs de réellement s’en approprier. Le robot est également doté de logiciels permettant d’enregistrer des mouvements par démonstration kinesthésique. Ces mouvements peuvent ensuite être répétés. Ce moyen simple et intuitif permet de rapidement prototyper des démonstrations.
Pour le moment, Reachy est réalisé par Pollen à la demande et personnalisé pour des applications de recherche spécifiques. Le kit de recherche comprenant le robot monté, les modèles 3D et les logiciels de contrôle est disponible sur commande.