programme de la Journée Thématique Prothèse

Ci-dessous le programme définitif des présentations qui auront lieu lors de la Journée Thématique Prothèse qui se tiendra le jeudi 18 juin prochain (comme annoncé par ce post d’il y a trois semaines).

Horaires et lieu : jeudi 18 juin 2016 à Paris, de 10h à 16h. Salle réunion de l’ISIR à Paris (tour 65-66 – 304 – 3ème étage, sur le site Jussieu de l’Université Pierre et Marie Curie).

  • 9h30 : Accueil des participants à cette journée. Café.
  • 10h00 : Ouverture de la journée – N. Jarrassé.
  • 10h10 : “La préhension chez personnes amputées de membre supérieur“, Dr. Amélie Touillet, et Dr. Noel Martinet, Institut Régional de Médecine Physique et de Réadaptation de Nancy.
  • 10h55: “Patrons d’EMG associés aux mouvements volontaires de la main fantôme : une piste pour le contrôle de mains robotiques poly-articulées chez l’amputé de bras” Jozina de Graaf, Institut des Sciences du Mouvements (ISM, UMR 7287, Université Aix-Marseille).
  • 11h40: “Simulation Personnalisée du Contact Mécanique entre Corps et Prothèse“, François Faure, société Anatoscope.
  • 12h30 : Pause Repas.
  • 14h00 “Promain“, Astrid Rubiano et José Luis Ramirez, Laboratoire Energétique Mécanique Electromagnétisme , Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
  • 14h45 “Conception et évaluation préliminaire d’un système prothétique hydraulique genou cheville contrôlé par microprocesseur“, Xavier Bonnet, département R&D, PROTEOR.
  • 15h30 “La main artificielle: son futur et ses limites“, Peter Deschuyffeleer, société Touch Bionics.
  • 16h30 : Clôture de la journée.

Pour des raisons d’organisation, merci de confirmer votre présence par mail à l’adresse jarrasse (AT) isir.upmc.fr

Journée thématique prothèse (18 juin 2015)

Dans le cadre du GT1 Robotique et Santé, une journée thématique traitant des prothèses est organisée le jeudi 18 juin 2015 à Paris.

Date limite pour proposer une contribution : 31 mai 2015

Malgré les avancées récentes des technologies d’appareillage prothétique, un grand nombre de challenges scientifiques et technologiques restent à résoudre, pour les chercheurs mais aussi pour les industriels du domaine. Parmi-ceux là notamment, le développement d’approches de contrôle dextre, naturelles et intuitives ou l’intégration de dispositifs de substitution sensorielle, qui permettrait aux prothèses robotiques polyarticulées de nouvelle génération d’être mieux utilisées et intégrées par les sujets amputés. A ces défis scientifiques, s’ajoutent aussi les questions de l’attente patients vis-à-vis de ces nouvelles technologies et du difficile transfert des avancées de laboratoire vers les produits commerciaux, dans un contexte médico-économique contraint. Cette journée sera donc l’occasion d’échanger sur ces problématiques au travers de l’intervention d’orateurs de différentes communautés.

  • grip1Lieu : salle 306 au troisième étage du bâtiment Esclangon, sur le campus de Jussieu de l’Université Pierre et Marie Curie
  • Date : 18 juin 2015, de 10h à 16h

Liste des orateurs confirmés :

  1. Jozina de Graaf, Institut des Sciences du Mouvements (ISM, UMR 7287, Université Aix-Marseille)
  2. Dr. Amélie Touillet, et Pr. Jean Paysant, Institut Régional de Médecine Physique et de Réadaptation de Nancy
  3. Peter Deschuyffeleer, société Touch Bionics

Nous cherchons à planifier 2 ou 3 présentations supplémentaires, sur la thématique des prothèses ou fortement liées à cette technologie. Si vous souhaitez intervenir durant cette journée (sachant que le GT peut prendre en charge, au moins en partie, les frais de transport des intervenants), merci de transmettre vos propositions de présentation (titre accompagné de quelques lignes descriptives) avant le 31 mai à l’adresse suivante: jarrasse(AT)isir.upmc.fr

Nathanaël Jarrassé (organisateur de la journée)

Bernard Bayle, Guillaume Morel et Tanneguy Redarce (animateurs du GT1)

Journée du GdR Robotique GT Robotique Médicale et du GdR STIC-Santé

source: site du GdR Robotique

Appel à présentation à destination des acteurs de la communauté: praticiens, industriels, chercheurs

Sujet: Interfaces des assistants robotiques en chirurgie et en médecine interventionnelle

Lieu et Date: le mercredi 21 mai 2014 à l’ISIR 

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L’usage d’un dispositif médical au bloc opératoire est fortement contraint en matière d’ergonomie : son installation doit être rapide, simple et robuste, son interface de pilotage doit être intuitive et dénuée d’ambiguïté. D’un point de vue général, la charge cognitive qu’engendrent l’usage et le pilotage de ces dispositifs doit être minimisée. 

Ceci s’applique particulièrement aux dispositifs robotiques, qu’il faut souvent recaler dans la salle ou vis-à-vis du patient via un imageur ou une autre modalité, et qui offrent des modes de fonctionnement variés que le praticien doit pouvoir sélectionner de façon simple au cours de l’intervention. Par ailleurs, les dispositifs robotiques et les imageurs peuvent mettre à disposition des informations qu’il est pertinent de retourner au praticien, mais les interactions avec divers équipements et les personnels de soin sont nombreuses et compliquent l’interfaçage.

Dans les laboratoires comme au sein des entreprises innovantes du secteur, de nombreuses propositions voient le jour pour intégrer de façon synergique les dispositifs robotiques d’assistance dans le processus et la gestuelle opératoire. Les retours haptiques, la réalité augmentée, la télémanipulation ou la comanipulation, les interfaces vocales, les systèmes de tracking de geste, etc. sont autant de modalités d’interfaçage qui sont à l’étude. L’objectif de cette journée est de faire un point sur ces aspects. 

Les doctorants, comme à chaque journée, peuvent solliciter un financement (typiquement transport) pour participer à cette journée. Adresser vos demandes (à temps) à bernard.bayle (AT) unistra.fr

Guillaume Morel
Tanneguy Redarce
Bernard Bayle

TECH DAYS ROBOTEX

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Les journées techniques 2014 des Robotex TechDays auront lieu à Grenoble les 3 et 4 avril 2014. La participation n’est pas limitée aux seuls membres du réseau Robotex, ces journées sont ouvertes à tous : industriel, ingénieur, technicien ou doctorant, ainsi qu’aux chercheurs intéressés par les aspects techniques.

L’objectif premier de ces ateliers organisés par le réseau Robotex est de réunir annuellement l’ensemble des personnels ingénieurs et techniciens assurant la gestion de plateformes de développement et d’expérimentation de systèmes robotiques sur le territoire national. Les différentes plateformes du réseau Robotex portent sur un large spectre de la robotique : la robotique de production, la robotique mobile terrestre et aérienne, la robotique médicale, la micro-nano robotique, la robotique humanoïde et les interactions naturelles homme / robot. Des sessions transverses sont aussi proposées : une session dédiée aux Fablab et leurs retours d’expérience, une session dédiée à des présentations d’industriels, et une session “speed-demo” avec des vidéos courtes.

Les inscriptions sont possible jusqu’au 28 mars, via cette page . Le site de l’événement, ainsi que le programme en cours de finalisation, est accessible en cliquant ici ou sur l’image ci-dessous.

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Chercheur en Robotique Médicale

Voici un clip-métier sur la profession de Chercheur en Robotique Médicale. La vidéo a été tournée au LIRMM en janvier dernier et est en ligne sur le site “100 métiers en Languedoc-Roussillon“, édité par l’ONISEP (Office National d’Information Sur les Enseignements et les Professions).

Reconnaissez-vous quelqu’un dans cette vidéo? 😉

what’s LIRMM ?

I spent the first year of my PhD in Brest, at the LaTIM laboratory (Télécom Bretagne). I wrote a short post about it, giving a brief description of its research topics and some contacts. Currently, I’m carrying out the second year of this project in Montpellier, in another laboratory called LIRMM. Et voilà a new post with a quick description of this lab and its robotics department 🙂

lirmm

The Montpellier Laboratory of Informatics, Robotics, and Micro-electronics (LIRMM in French) is a cross-faculty research entity of the University of Montpellier 2 (UM2) and the National Center for Scientific Research (CNRS). LIRMM is located at the Saint-Priest campus of University of Montpellier 2 (about 5 km from the city center).

LIRMM research activities cover a broad range of topics, ranging from informatics to systems, from technology to people and applications, including:

  • Design and verification of integrated, mobile and communicating systems,
  • Agent-based modelling of complex systems,
  • Research on algorithms, bioinformatics, human-machine interaction, robotics and more.

Work is carried out in three main scientific research departments, each of which is organized into project teams:

  1. The Informatics department covers topics that range from the leading edge of modern mathematics to applied research: graph algorithms, bioinformatics, cryptography, networks, databases and information systems (data integration, data mining, coherency maintenance), software engineering (programming languages, objects, components, models), artificial intelligence (learning, constraints, knowledge representation, multi-agent systems) and human-machine interaction (natural language, visualization, Web semantics and e-learning).
  2. The Microelectronics department carries out cutting-edge research in the fields of designing and testing integrated systems and micro-systems, with a focus on architectural aspects, modelling and methodology.
  3. The Robotics department concentrates on issues related to synthesis, monitoring and management of complex dynamic systems (robots, robot/life interfaces), as well as navigation, localisation and steering of local and remote autonomous vehicles, and image analysis, coding and processing. The main research themes are the design of mechanical systems, the modeling, identification and control of robots, and perception. The department’s privileged field of application is health-related robotics applications (medical, handicaps), with activities that also include fields such as industry manufacturing and robotic exploration.

robotics at lirmmsource: LIRMM official website

Robotique chirurgicale, Robotique de réhabilitation

(extrait du Rapport sur la Recherche et l’Industrie en Robotique en France, 10 Mai 2012)

(auteurs: Michel de Mathelin, Etienne Dombre)

La robotique chirurgicale se définit comme la robotique d’assistance au médecin pour la préparation et la réalisation du geste médical ou chirurgical. Elle recouvre un large éventail de systèmes robotiques très différents : robots d’intervention télémanipulés, robots de positionnement d’instruments ou d’ancillaires, systèmes de comanipulation, systèmes robotisés d’imagerie ou de radiothérapie, systèmes d’exploration endoluminale, simulateurs avec interfaces à retour d’effort, etc. Un système robotique médical ou chirurgical ne se limite pas au robot lui‐même, mais inclut le plus souvent un logiciel de planification pré‐opératoire, un logiciel de supervision et de commande du dispositif robotique, ainsi qu’une interface homme machine.

La robotique de réhabilitation se définit comme la robotique d’aide aux exercices de réhabilitation de personnes ayant subi un traumatisme. Elle recouvre des dispositifs de sollicitation mécanique de différentes parties du corps, mais aussi de sollicitation de processus cognitifs ou des différents sens de la personne. Le système robotique ne se réduit pas au dispositif mécanique et à son actionnement, mais inclut le plus souvent un logiciel de programmation des exercices et un logiciel de supervision enregistrant différents signaux biophysiques. Les systèmes de réhabilitation sont également proches des systèmes d’entraînement des athlètes que l’on peut inclure dans le domaine.

Les robots médicaux, chirurgicaux ou de réhabilitation ont différentes particularités par rapport à d’autres systèmes robotiques :

  •  Ils doivent fonctionner au contact de l’homme en toute sécurité ;
  •  Ils doivent respecter des normes de fabrication et de conception particulières ;
  •  Ils doivent montrer un bénéfice pour le patient ou l’utilisateur.

Ces particularités génèrent des barrières difficiles à franchir en plus de la complexité inhérente de la robotique, qui sont : une conception spécifique du dispositif robotique pour gérer la sécurité, des compétences de fabrication et règlementaires particulières, une interaction très étroite avec le milieu médical et la mise en oeuvre d’essais complexes.

PhD Thesis

Les principaux laboratoires de recherche en robotique médicale sont regroupés dans un réseau qui a été sélectionné dans le cadre des Investissements d’avenir à la fois comme Equipement d’excellence (Equipex) : Robotex (http://equipex‐robotex.fr) et comme Laboratoire d’excellence (Labex) : CAMI (http://www.cami‐labex.fr). Il s’agit des laboratoires :

  •  ISIR à Paris ;
  •  LIRMM à Montpellier ;
  •  ICube (anciennement LSIIT) à Strasbourg ;
  •  TIMC à Grenoble.

Il s’agit de laboratoires mixtes entre le CNRS et les universités ou écoles du site qui ont la
particularité d’être implantés en tout ou en partie au sein de CHU avec des équipes de recherche mixtes comprenant des chercheurs et des médecins.
Il faut y ajouter également des équipes de recherche qui travaillent dans le domaine de l’assistance au geste médical ou chirurgical sans concevoir de robots, mais en réalisant des systèmes informatiques. On citera :

  •  LaTIM à Brest ;
  •  LTSI à Rennes ;
  •  Equipe Shaman à l’INRIA, etc.

La robotique médicale, encore plus que d’autres disciplines de la robotique, est confrontée à un temps de cycle des projets très long lié à la nécessité impérieuse de non seulement réaliser un voire plusieurs prototypes, mais également de les tester et valider in vivo. Les investissements sont considérables et les procédures d’homologation longues et complexes. Ainsi, peu de robots médicaux franchissent le pas du laboratoire pour tenter l’aventure industrielle et encore moins sont des succès commerciaux.

RI-MAN, un robot médical, créé en 2006 au Japon.Cependant, les enjeux en termes d’innovation industrielle sont majeurs étant donné l’importance croissante du marché de la robotique médicale, en raison de la demande constante de l’amélioration de la qualité de soins, du vieillissement de la population et de la réduction du nombre de médecins. L’attente du public (et des médias qui survendent parfois ces nouvelles technologies) est très grande.

La tendance actuelle est aux systèmes dédiés. Ils peuvent être considérés comme des outils de chirurgie dotés d’un actionnement et d’une intelligence car souvent connectés à un ordinateur. Rentrent dans cette catégorie tous les robots porte‐aiguille, les robots‐guides pour la chirurgie orthopédique, les robots pour la chirurgie transluminale ou trocart unique, les cathéters actifs, les stabilisateurs cardiaques actifs ou encore les robots autonomes de type capsules ingérables.